lundi 17 octobre 2016

La « réécriture » de l’histoire, l’arme feutrée d’un autre terrorisme qui ne dit pas son nom !

Le 13 octobre dernier, l’UNESCO adoptait un nouveau texte infamant requalifiant une fois de plus les lieux saints juifs d’Israël de sites avant tout musulmans. Ainsi s’enracine toujours plus dans la conscience collective de l’humanité le sentiment d’injustice où Israël, « puissance occupante » selon les termes de la déclaration, empêche la libre expression religieuse des musulmans sur leur terre.
Naturellement, l’adoption d’une telle résolution ne participe pas à favoriser la paix ou des relations apaisées entre adeptes des religions présentes au Moyen-Orient et notamment à Jérusalem. L’initiative arabe ne vise bien entendu qu’un seul but. Et il serait naïf de l’ignorer et plus encore coupable de ne pas le comprendre. Cette énième déclaration de l’UNESCO n’a pour seul objet que de déjudaïser la terre d’Israël, renforçant au passage la culpabilité de ce dernier afin de mieux encore le blâmer en toute occasion.



Dominée par les nations arabo-musulmanes, l’institution onusienne a perdu depuis longtemps sa crédibilité en même temps que son objectivité. Elle est devenue un instrument politique entre les mains des ennemis d’Israël.
À ce stade, nous pourrions très simplement en faire le constat et nous envelopper d’une indifférence générale, regrettant du bout des lèvres ces décisions prises dans des sphères aux antipodes des préoccupations les plus immédiates des Français. Jusqu’à présent, seuls les Israéliens et un certain nombre d’intellectuels juifs se sont employés à réagir pour dénoncer cette réécriture de l’histoire qui vient « écraser » celle jusque-là reconnue.
J’avais aussi rédigé un « billet » dans le même sens lors d’une déclaration analogue de l’UNESCO en avril dernier. J’avais alors souligné que ces décisions onusiennes participaient non seulement à la réécriture de l’histoire biblique d’Israël — en réalité, la nier —, mais également à porter atteinte au témoignage de Jésus et par delà même à celui des chrétiens.
Comment en effet évoquer la mission et le Salut de Yéchoua’ (Jésus) lorsqu’il était sur terre et à Jérusalem s’il n’y a jamais eu de Temple juif érigé dans la ville du roi David ?
Il y a quelques mois, nous avions déjà pris la mesure du faible écho suscité par la décision de l’UNESCO. Encore que, de manière très étonnante, le Premier ministre et plusieurs dirigeants politiques avaient dénoncé le vote de la France en faveur de la résolution. Se pouvait-il qu’une telle décision ait été prise sans la caution des autorités de l’État ? Le Président semblait avoir peut-être lui-même agi ainsi par « intérêt » diplomatique.
Cependant, le plus déconcertant et triste en même temps est le désintérêt et les faibles réactions des responsables des églises chrétiennes, de la FPF et du CNEF en particulier.
Certes, le vote cette fois s’est mué en abstention. Il n’en demeure pas moins une volonté de ne pas froisser les « amis » arabo-musulmans de la France. Pourtant, un tel calcul politique et diplomatique semble hors de propos tant la décision onusienne est loin d’avoir fait la une des journaux.

On peut se demander quand même ce qui empêche les autorités religieuses chrétiennes d’être plus réactives. Dénoncer les décisions « arrangeantes » de la France à l’UNESCO serait-il aussi en balance dans un calcul qu’on imagine mal ? Est-ce si difficile de dénoncer la caution de la France à une réécriture de l’Histoire, de la Bible et de la vie de Jésus en Israël au milieu du peuple juif il y a 2000 ans ?...

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