mardi 19 décembre 2017

Israël nous invite à sa fête !

Vous est-il déjà arrivé « d’oublier » l’anniversaire d’un neveu ou d’une nièce, voire d’un fils ou d’une fille ? Et de se dire que décidément, au fil du temps, on devient facilement oublieux. Heureusement que les applications mobiles pallient aujourd’hui à notre mémoire défaillante.
Cela dit, à l’aube de cette nouvelle année 2018, Israël se prépare activement à fêter son anniversaire… et pas le moindre : son 70e.



Qui l’eût cru il y a soixante-dix ans qu’Israël occupe la place qui est la sienne aujourd’hui parmi les nations ? Le temps a passé, des guerres aussi. Il y a eu des luttes, des réussites, des échecs également.
Beaucoup de Juifs sont « revenus » au pays. Certains n’étaient pas même attendus : des Éthiopiens, des Indiens, des Russes aussi, sans oublier de nombreux Français. La population a été multipliée par 10, le nombre de voitures par presque 100, le PNB par 100 également.
Le touriste qui visite Israël aujourd’hui a l’impression d’une frénésie de construction qui jamais ne semble suffire. Le pays est l’un des plus innovants au monde. Il a apporté à notre quotidien des choses aussi variées que la tomate cerise, la clé USB, les nanotechnologies les plus sophistiquées et les solutions médicales les plus prometteuses.
Certes, la paix avec ses voisins n’a pu se faire véritablement. Même l’Égypte et la Jordanie (les seuls pays à avoir signé un traité de paix) entretiennent une paix fragile et tiennent un langage souvent belliqueux.
Israël doit entretenir une armée puissante pour tenir à distance des ennemis qui ne cachent pas leurs intentions génocidaires.

Un anniversaire est souvent l’occasion de jeter un coup d’œil sur le passé, mais aussi de tenter de se projeter vers un avenir incertain et en perpétuelle construction. Les festivités organisées pour le pays vont bien sûr être marquées par de nombreuses commémorations, des réjouissances et des invitations sans nombres de tous les amis que compte Israël partout dans le monde.
Avez-vous reçu votre « carton » d’invitation ? Même si vous n’avez pas les moyens de vous rendre en Israël en 2018, il est toujours possible d’envoyer une « carte », un « cadeau » d’une manière ou d’une autre. Le Seigneur vous inspirera certainement.

Il y a quelques jours, Donald Trump, le président américain, a anticipé un peu l’anniversaire d’Israël en offrant une reconnaissance officielle de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël. Dans un premier article, je soulignais combien cette « petite phrase » semblait en réalité enfoncer une porte ouverte. Jérusalem EST de fait naturellement et historiquement la capitale d’Israël. Aussitôt, les nations unanimes semblaient se réveiller et contester la pertinence du « cadeau » américain. Voulaient-ils offrir le même ? Pas vraiment. Ou plutôt si, mais à d’autres qu’Israël.
Quoi de plus désolant qu’une dispute pour un « cadeau » ! Encore que la « dispute » est en elle-même un signe et un avertissement pour tous ceux qui attendent le retour du Messie.
Vous et moi savons bien que Jérusalem est plus qu’une capitale d’un État qui célèbre en 2018 son anniversaire. La ville est un « signe prophétique » qui plonge ses racines très loin, il y a prés de 4000 ans. Jérusalem sera encore au cœur d’évènements à venir que l’Écriture annonce comme imminents. La rage de certains et l’opposition d’autres à reconnaître Jérusalem comme la capitale légitime d’Israël sont aussi un signe, celui du ralliement des nations contre la cité du Grand Roi, le Messie Yéchoua’. Le vote unanime de l’ONU hier contre le choix des États-Unis montre une fois de plus l’aveuglement dont font preuve les nations. Et la France participe d’ailleurs à la même cécité universelle.
Cependant, il est étonnant que dans le concert des protestations contre les déclarations de Donald Trump au sujet de Jérusalem, les chrétiens ne soient pas plus audibles pour réaffirmer avec force leur attachement à la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël. Ce silence est déconcertant. Mais il n’est pas trop tard pour réagir…

Si certains cherchaient encore une « idée cadeau » à offrir à l’État et au peuple d’Israël pour son 70e anniversaire, il est tout trouvé. Dans la tradition biblique, le nombre 70 représente les nations. Il serait dommage de laisser passer une date aussi symbolique. Jérusalem est une « pierre pesante » disais-je dans mon précédent article. Elle est aussi une bénédiction pour qui sait reconnaître la place qu’elle occupe dans le cœur de Dieu.


Guy ATHIA

jeudi 7 décembre 2017

JERUSALEM, PIERRE PESANTE !

Depuis quelques jours et plus encore depuis hier soir, nous assistons à un déferlement de réactions du monde entier à la déclaration du président américain, Donald Trump, au sujet de Jérusalem.
Il n’a affirmé rien de moins que Jérusalem était la capitale de l’État d’Israël. Ce qu’elle est de fait et naturellement depuis 1948 pour tous les Israéliens.



Mais quelle ironie d’entendre une multitude de chefs d’États, le président français Emmanuel Macron y compris, s’alarmer et craindre une flambée de violence, voire le déclenchement d’une guerre et d’une révolte du monde musulman. Mais que s’imaginaient donc ces bien-pensants ? Qu’Israël allait un jour remettre en cause le statut de sa capitale ? Que les Israéliens allaient abandonner Jérusalem pour la paix du monde ? Que les négociations de paix avec les Palestiniens seraient à présent anéanties par le fait d’un drapeau déplacé d’une ville à une autre ?

A-t-on en quelques mots remis en cause l’équilibre des cultes dans la vieille ville ? Non !
Le quotidien des Jérusalémites n’a pas changé et ne changera pas. Jérusalem est depuis toujours le cœur qui fait battre tout Israël, le poumon qui le fait respirer. Ben Gourion, au plus fort de la guerre de 1948, tandis que rien n’était encore gagné pour la survie du tout jeune État, déclarait qu’Israël sans Jérusalem n’était pas Israël et qu’il fallait à tout prix tenir les positions juives à Jérusalem.

En réalité, ce à quoi nous assistons à la suite des déclarations de Donald Trump est tout simplement en quelque sorte une levée partielle du voile sur le monde invisible et les réalités prophétiques qui se déroulent sous nos yeux. Jérusalem est une « pierre pesante » (Zacharie 12.3) pour toutes les nations. Elle deviendra de plus en plus blessante et tous ceux qui tenteront de la déplacer en seront meurtris.

Le monde chrétien devrait se garder de se joindre à ce conciliabule d’aveugles et de rebelles à Dieu. Oui, j’ose le dire. Contester le statut de Jérusalem de cette manière et son lien indéfectible avec Israël participe à un aveuglement et une rébellion contre celui qui a fait de cette ville la « porte des cieux » et un signe majeur de l’avènement du Machia’h Yéchoua’, de son retour au milieu de son peuple. Mais bien plus encore, chaque chrétien devrait sans crainte exposer et avertir ses contemporains de cette réalité prophétique dont nous sommes les spectateurs et même les acteurs. Le temps nous presse. Gardons les yeux ouverts !


Guy ATHIA