Vous est-il déjà arrivé « d’oublier » l’anniversaire d’un
neveu ou d’une nièce, voire d’un fils ou d’une fille ? Et de se dire que
décidément, au fil du temps, on devient facilement oublieux. Heureusement que
les applications mobiles pallient aujourd’hui à notre mémoire défaillante.
Cela dit, à l’aube de cette nouvelle année 2018, Israël
se prépare activement à fêter son anniversaire… et pas le moindre : son 70e.
Qui l’eût cru il y a soixante-dix ans qu’Israël occupe la
place qui est la sienne aujourd’hui parmi les nations ? Le temps a passé, des
guerres aussi. Il y a eu des luttes, des réussites, des échecs également.
Beaucoup de Juifs sont « revenus » au pays. Certains
n’étaient pas même attendus : des Éthiopiens, des Indiens, des Russes
aussi, sans oublier de nombreux Français. La population a été multipliée par
10, le nombre de voitures par presque 100, le PNB par 100 également.
Le touriste qui visite Israël aujourd’hui a l’impression
d’une frénésie de construction qui jamais ne semble suffire. Le pays est l’un
des plus innovants au monde. Il a apporté à notre quotidien des choses aussi
variées que la tomate cerise, la clé USB, les nanotechnologies les plus
sophistiquées et les solutions médicales les plus prometteuses.
Certes, la paix avec ses voisins n’a pu se faire
véritablement. Même l’Égypte et la Jordanie (les seuls pays à avoir signé un
traité de paix) entretiennent une paix fragile et tiennent un langage souvent
belliqueux.
Israël doit entretenir une armée puissante pour tenir à
distance des ennemis qui ne cachent pas leurs intentions génocidaires.
Un anniversaire est souvent l’occasion de jeter un coup
d’œil sur le passé, mais aussi de tenter de se projeter vers un avenir
incertain et en perpétuelle construction. Les festivités organisées pour le
pays vont bien sûr être marquées par de nombreuses commémorations, des
réjouissances et des invitations sans nombres de tous les amis que compte
Israël partout dans le monde.
Avez-vous reçu votre « carton » d’invitation ? Même si vous
n’avez pas les moyens de vous rendre en Israël en 2018, il est toujours
possible d’envoyer une « carte », un « cadeau » d’une manière ou
d’une autre. Le Seigneur vous inspirera certainement.
Il y a quelques jours, Donald Trump, le président américain,
a anticipé un peu l’anniversaire d’Israël en offrant une reconnaissance
officielle de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël. Dans un premier
article, je soulignais combien cette « petite phrase » semblait en réalité
enfoncer une porte ouverte. Jérusalem EST de fait naturellement et historiquement
la capitale d’Israël. Aussitôt, les nations unanimes semblaient se réveiller et
contester la pertinence du « cadeau » américain. Voulaient-ils offrir le même ?
Pas vraiment. Ou plutôt si, mais à d’autres qu’Israël.
Quoi de plus désolant qu’une dispute pour un « cadeau » !
Encore que la « dispute » est en elle-même un signe et un avertissement pour
tous ceux qui attendent le retour du Messie.
Vous et moi savons bien que Jérusalem est plus qu’une
capitale d’un État qui célèbre en 2018 son anniversaire. La ville est un « signe
prophétique » qui plonge ses racines très loin, il y a prés de 4000 ans.
Jérusalem sera encore au cœur d’évènements à venir que l’Écriture annonce comme
imminents. La rage de certains et l’opposition d’autres à reconnaître Jérusalem
comme la capitale légitime d’Israël sont aussi un signe, celui du ralliement
des nations contre la cité du Grand Roi, le Messie Yéchoua’. Le vote unanime de
l’ONU hier contre le choix des États-Unis montre une fois de plus l’aveuglement
dont font preuve les nations. Et la France participe d’ailleurs à la même cécité
universelle.
Cependant, il est étonnant que dans le concert des
protestations contre les déclarations de Donald Trump au sujet de Jérusalem,
les chrétiens ne soient pas plus audibles pour réaffirmer avec force leur
attachement à la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël. Ce silence est
déconcertant. Mais il n’est pas trop tard pour réagir…
Si certains cherchaient encore une « idée cadeau » à offrir
à l’État et au peuple d’Israël pour son 70e anniversaire, il est
tout trouvé. Dans la tradition biblique, le nombre 70 représente les
nations. Il serait dommage de laisser passer une date aussi symbolique.
Jérusalem est une « pierre pesante » disais-je dans mon précédent article. Elle
est aussi une bénédiction pour qui sait reconnaître la place qu’elle occupe
dans le cœur de Dieu.
Guy ATHIA
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