Depuis quelques jours et plus encore depuis hier soir, nous
assistons à un déferlement de réactions du monde entier à la déclaration du
président américain, Donald Trump, au sujet de Jérusalem.
Il n’a affirmé rien de moins que Jérusalem était la capitale
de l’État d’Israël. Ce qu’elle est de fait et naturellement depuis 1948 pour
tous les Israéliens.
Mais quelle ironie d’entendre une multitude de chefs
d’États, le président français Emmanuel Macron y compris, s’alarmer et craindre
une flambée de violence, voire le déclenchement d’une guerre et d’une révolte
du monde musulman. Mais que s’imaginaient donc ces bien-pensants ? Qu’Israël
allait un jour remettre en cause le statut de sa capitale ? Que les Israéliens
allaient abandonner Jérusalem pour la paix du monde ? Que les négociations de
paix avec les Palestiniens seraient à présent anéanties par le fait d’un
drapeau déplacé d’une ville à une autre ?
A-t-on en quelques mots remis en cause l’équilibre des
cultes dans la vieille ville ? Non !
Le quotidien des Jérusalémites n’a pas changé et ne changera
pas. Jérusalem est depuis toujours le cœur
qui fait battre tout Israël, le poumon
qui le fait respirer. Ben Gourion, au plus fort de la guerre de 1948, tandis
que rien n’était encore gagné pour la survie du tout jeune État, déclarait
qu’Israël sans Jérusalem n’était pas Israël et qu’il fallait à tout prix tenir
les positions juives à Jérusalem.
En réalité, ce à quoi nous assistons à la suite des
déclarations de Donald Trump est tout simplement en quelque sorte une levée
partielle du voile sur le monde invisible et les réalités prophétiques qui se
déroulent sous nos yeux. Jérusalem est une « pierre pesante » (Zacharie 12.3)
pour toutes les nations. Elle deviendra de plus en plus blessante et tous ceux
qui tenteront de la déplacer en seront meurtris.
Le monde chrétien devrait se garder de se joindre à ce
conciliabule d’aveugles et de rebelles à Dieu. Oui, j’ose le dire. Contester le
statut de Jérusalem de cette manière et son lien indéfectible avec Israël
participe à un aveuglement et une rébellion contre celui qui a fait de cette
ville la « porte des cieux » et un signe majeur de l’avènement du
Machia’h Yéchoua’, de son retour au milieu de son peuple. Mais bien plus
encore, chaque chrétien devrait sans crainte exposer et avertir ses
contemporains de cette réalité prophétique dont nous sommes les spectateurs et
même les acteurs. Le temps nous presse. Gardons les yeux ouverts !
Guy ATHIA
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